un magnifique triple "fuck" pour le "liber'tea" a Nice
Je vais inaugurer cette rubrique avec ma dernière
(chronologiquement) mésaventure. C’était
la semaine dernière, le 15 mars, j’avais envie de quitter mon écran
d’ordinateur et d’aller voir le soleil en vrai. Je me rends donc à Nice en fin
de matinée, avec des envies de promenade et d’un repas agréable. Je me souviens
qu’il y a, rue de France, un formidable cuisinier japonais, Keisuke Matsushima,
nous nous y rendons a tout hasard et ce dernier fit mal les choses car le
restaurant était fermé. Nous déambulons parmi la multitude de restaurants avec
employés racoleurs (il me semblait que cela était interdit) et décidons de
chercher une place au soleil, elles sont rares et compte tenu de l’heure
tardive, nous jetons notre dévolu et nos fesses sur deux chaises libres en
terrasse et au soleil, d’un établissement appelé très subtilement « le
Liber’tea ». L’accueil est digne d’un bar parisien, peut on encore employer
le mot accueil d’ailleurs. Nous trouvons deux cartes très compliquées avec des
propositions par tranches horaires. Je pense que nous allons partir et tenter
notre chance ailleurs, lorsqu’un serveur nous apporte les bonnes cartes, celles
correspondant à l’horaire en cours!! Le bon sens me dit de fuir, mais mon
ventre me demande à être nourri rapidement, nous commandons donc 1club sandwich
et un tartare « classique », accompagnés de 50 cl de vin rosé, du
genre que l’on boit quand on pas envie de boire de l’eau...ni du vin !!
Nous nous concentrons sur le plaisir procuré par le soleil lorsque les
assiettes arrivent. Le club sandwich est anémique avec un pain d’une blancheur
et d’une mollesse sans égal. Le tartare, est en fait de la viande hachée (à
chier) avec de gros morceaux de mauvais oignons, couronnée par un jaune d’œuf.
Apres avoir gouté je ne trouve justement pas de gout ! Je rajoute du sel,
du tabasco, l’huile d’olive disponible qui s’avère être une insulte a ce noble
produit, j’évite la poussière de poivre,
ça va de soi, je mélange tout cela et goute a nouveau mais le plat reste insipide.
Je rajoute tout ce que je trouve, sale et tabascote plus que de raison, mais
rien n’y fait, la viande n’a toujours pas de gout, pas plus que les frites. Les
trois feuilles de salade ne sont pas assaisonnées, mais le gros nul qui fait
office de cuisinier n’a pas omis de faire des zigouigouis avec de la réduction
de vinaigre caramélisé, baptisée « balsamique ». Nous mangeons
vraiment pour nous nourrir, sans aucun plaisir et cette ignominie facturée a
42.00€ pour 2, sans café, sans dessert, aura réussit à nous faire oublier qu’on
aurait pu passer un moment agréable au soleil. Il y en a marre de ces
établissements qui servent de la MERDE,
facturée très chèrement. A ce prix la, on peut proposer des plats
simples et gouteux. Honte a vous le liber’tea.
Alors évitez ce lieu, même si ses voisins ne sont peut être pas
mieux !
Liber’tea 9 bis rue de la liberté 0600 Nice.
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